Elle-même

Thierry Marc : écriture
Thérèse Bosc : récitante
Bastien Pelenc : violons
Laurent Grappe : échantilloneur
Greg Cosenza : ingénieur du son, spatialisation

RÉCIT FANTASTIQUE POUR VOIX, VIOLON,
ÉCHANTILLONNEUR ET MULTIDIFFUSION

musique originale – spectacle pour adultes & adolescents

La fiction aborde le thème de la mort par l’œil naïf du conte. Un enfant sans mère est adopté par la mort, la mort elle-même adopte un enfant et l’aime. Elle l’a laissé courir librement dans sa maison, jeter des jouets au visage des spectres, grandir au prés de sages disparus depuis des siècles et puis elle l’a laissé partir librement.
Nous le suivrons adulte, sur Terre, là où la légende enlève son costume et apparaît telle qu’elle est.
Clef de voûte du vivant, la mort est la mère des histoires, comme elle est la mère de la douleur et du pouvoir, de la violence et du plaisir.

« Autre genre, un concert/conte, Elle-même, par la Cie Tutti Iseop, la conteuse metteur en scène Thérèse Bosc, le violoniste Bastien Pelenc, et le compositeur Laurent Grappe à la composition électroacoustique et à l’échantillonneur. Il s’agit là d’un conte fantastique autour de la mort, issu de la tradition orale bretonne et superbement réécrit par Thierry Marc. La voix, le corps de l’actrice Thérèse Bosc, tout en fureur, en plaintes, en douceur poétique, tour à tour violente, enjoliveuse, tendre, furieuse nous emmènent dans une véritable épopée, un récit haut en couleur, au lyrisme exacerbé et néanmoins assumé. La musique, installée sur une scène faisant face à la conteuse, aux accents parfois bartokiens, brode finement autour du récit, assure de belles transitions, joue des contrepoints toujours pertinents, sans redites ou envahissements hégémonique de l’espace scénique. Tout cela dialogue de concert pour nous emporter dans cette traversée initiatique, où la mort est vue parfois de la façon la plus humaine qui soit, celle qui fait partie de nous, de notre famille, de notre vie quotidienne. Vous l’aurez sans doute compris, j’ai beaucoup aimé cette forme de conte musical qui, même si elle n’est pas forcément une œuvre type pour la rue, se fondrait certainement dans beaucoup de sombres forêts, obscurs recoins urbains, décors qui renforceraient encore la magie de cette narration épique. Seul petit regret, l’emplacement judicieusement calme et intime choisi pour cette œuvre n’a pas attiré foule de spectateurs, et c’est bien dommage vu la qualité du spectacle. »
Gilles Malatray – desarsonnants.over-blog.com